Mon grain de sel en cuisine

Encore un classique de la cuisine familliale !

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Classique et apprécié : en 2006, les Français ont élu la blanquette comme leur plat préféré. Un peu d'histoire ? La blanquette de veau, dont le nom fait honneur à la blancheur - très valorisée dans la culture européenne - de la viande et de la sauce, puise ses racines au XVIII^e siècle mais continue de nourrir l'imaginaire collectif. Ce mets à l'origine constitué de restes de rôti était servi en entrée sans autre accompagnement que des oignons grelots et des champignons de Paris. A partir de la seconde guerre mondiale, la blanquette change de statut et entre au menu comme plat principal, accompagnée de riz blanc. Le plat est national (l'usage de la crème n'a pas suffi à en faire un plat normand), cuisiné dans toutes les régions, et on ne compte plus les variantes : on lui ajoute de l'ail en Provence, on lui enlève la crème à Bordeaux, par exemple.

Ingrédients (pour 3 personnes) :

- 600 g de blanquette de veau
- 1 cube de bouillon de légumes
- 5 carottes
- 1 gros oignon
- champignons frais
- 1 petit pot de crème fraîche
- jus de citron
- 1 jaune d'oeuf
- farine
- 25 cl de vin blanc

Faire revenir la viande dans du beurre jusqu'à ce que les morceaux soient bien dorés. Saupoudrer de 2 cuillères de farine. Bien remuer. Ajouter 2 ou 3 verres d'eau et remuer de nouveau. Ajouter le cube de bouillon puis le vin et couvrir d'eau. Couper les carottes et les oignons en rondelles, puis les ajouter ainsi que les champignons. Laisser mijoter à feu très doux 1h30 à 2h en remuant. Si nécessaire, rajouter de l'eau de temps en temps. Dans un bol, bien mélanger au dernier moment la crème fraîche, le jaune d'oeuf et le jus de citron et les verser dans la préparation. Bien remuer et servir tout de suite avec des pommes de terre vapeur.

Voici un dessert régressif à souhait ! J'ai essayé plusieurs recettes de riz au lait avant de réussir à en faire un à la consistance réussie. Le secret selon moi : précuire le riz. Mais bon, il ne sera jamais aussi bon que celui de mamie !

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A noter que plusieurs pays considèrent le riz au lait comme un plat typiquement de chez eux, je pense notamment à la France, à l'Argentine ou encore à l'Inde, mais j'imagine qu'il y en a beaucoup d'autres. La version normande s'appelle la Teurgoule et est cuite plus longuement au four.

Ingrédients :

- 1 L de lait entier
- 100 g de riz
- 80 g de sucre
- 1/2 gousse de vanille

Rincer le riz. Le blanchir 3 minutes dans de l'eau bouillante. Faites bouillir le lait. Ajouter le riz et la vanille. Faire cuire à feu moyen pendant 40 minutes. 5 minutes avant la fin de la cuisson, ajouter le sucre. Le riz est prêt quand la préparation et bien crémeuse. La verser dans des ramequins et les placer au frai.

Vous vous êtes laissé tenter par un filet de 5 kg de clémentines et vous vous en êtes un peu lassé ? Ou certaines d'entre elles sont abimées ? N'hésitez plus, réduisez-les en confiture !

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Saviez-vous que la clémentine est assez récente ? La clémentine a été "inventée" au début du XXème siècle par le Père Clément, un religieux-agronome de la région d'Oran, en Algérie (qui lui a donné son nom !). Il s'agit d'un hybride de mandarine et d'orange amère ou "bigaradier" -Citrus aurantium-. Du fait de ses qualités gustatives, et de sa quasi-absence de pépins, elle a aujourd'hui pratiquement supplanté la mandarine en France.

Ingrédients (pour 4 pots) :

- 1,2 kg de clémentines
- 1 kg de sucre

Eplucher les clémentines, les mettre dans une casserole et les recouvrir complètement d'eau froide. Porter à ébullition et laisser bouilloter 35 minutes. Enlever les pépins si besoin, mixer et laisser refroidir. Ajouter le sucre et porter lentement à ébullition. Laisser bouilloter 20 minutes environ, tout en remuant. L'écume apparaît, la vapeur se fait plus rare et la confiture épaissit ? C'est prêt. Mettre en pots et les retourner pour créer un vide d'air.

Et si on faisait soi-même les biscuits qu'on a l'habitude d'acheter dans le commerce ? Idéal pour utiliser un reste de blancs d'oeuf.

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Petit quizz, savez-vous d'où vient l'expression "donner sa langue au chat" ? Autrefois, on disait "jeter sa langue au chien". Cette expression avait un sens dévalorisant car à l'époque, on ne "jetait" aux chiens que les restes de nourriture. "Jeter sa langue aux chiens" signifiait alors ne plus avoir envie de chercher la réponse à une question. Petit à petit, l'expression s'est transformée pour devenir "donner sa langue au chat", au XIXe siècle. En effet, à cette époque, le chat était considéré comme un gardien de secrets. Sa parole serait donc de valeur considérable, et il pourrait s'agir en "donnant sa langue au chat", de lui prêter la parole pour qu'il nous donne la réponse à une devinette.

Ingrédients :

- 60 g de farine
- 50 g de sucre
- 50 g de beurre
- un blanc d'oeuf

Préchauffer le four à 200°. A l'aide d'un fouêt, mélanger le sucre et le beurre dans un récipent jusqu'à obtenir une texture pommade. Ajouter le blanc d'oeuf légèrement battu et mélanger à l'aide du fouêt. Verser la farine petit à petit. La pâte doit être bien lisse. Remplir un poche à douil avec la préparation et former sur une plaque recouverte de papier de cuisson des batonnets de 5 cm de long. Bien les espacer. Faire cuire 6 minutes et laisser refroidir sur la plaque.

Rien de tel pour se rafraîchir l'été !

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Cette soupe froide nous vient du Sud de l'Andalousie. Mais, pas de mauvaise blague, on évite d'ajouter des somnifères dedans, comme dans Femmes au bord de la crise de nerfs d'Almodovar.

Ingrédients :

- 2 concombres
- 5 tomates
- basilique
- eau
- 1 gousse d'ail

Ebouillanter les tomates pour pouvoir retirer plus facilement la peau. Les couper en morceaux. Epépiner les concombres puis les découper en cubes. Mixer le tout avec l'ail et le basilique hachés. Ajouter l'eau puis assaisonner. Conserver au réfrigérateur avant de servir.

Cet été, nous avons essayé de cultiver sur le rebord de nos fenêtre divers légumes dont les graines nous avaient été offertes. Je dois avouer que ni les laitues, ni les carottes, pas plus que les radis n'ont été un succès ! Seuls le basilic et la menthe se sont bien portés. La menthe a tellement grossi d'un coup, qu'il devenait urgent de trouver un moyen d'en utiliser une grande quantité rapidement. C'est ainsi qu'est née l'idée de cette glace.

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La menthe serait originaire de l'Asie mineure ; les Babyloniens la distillaient cinq siècles avant J-C pour en faire un concentré digestif. Son nom vient de la mythologie grecque : la nymphe Minthe, dérangée dans ses ébats avec Pluton par Prospérine, la femme de Pluton, aurait été transformée par celle-ci en menthe sauvage .

Ingrédients :

- une poignée de menthe fraîche
- 1 oeuf
- 30 cl de crème fraîche entière
- 10 cl de lait
- 40 g de sucre glace
- 6 cuillères à café de sirop de menthe
- chocolat noir

Faire chauffer à feu doux le lait, la crème et la menthe ciselée. Eviter l'ébullition. Laisser infuser une nuit. Filtrer au chinois puis battre ce mélange jusqu'à l'obtention d'une chantilly. Incorporer le sucre au fur et à mesure que le mélange commence à prendre. Ajouter le jaune d'oeuf fouetté. Monter le blanc en neige. Mélanger les deux préparations à la spatule puis les verser dans un récipient en plastique (pouvant être couvert). Saupoudrer des copeaux de chocolat. Placer le tout au congélateur pour plusieurs heures. Mixer le mélange toutes les 30 minutes pour rendre le tout plus onctueux.

Voilà, je me lance dans les gros plats familiaux qui doivent mijoter pendant des heures ! Et par pour rien, pace qu'ils ont plein d'avantages : ils sont généralement équilibrés car composés à la fois de viande et de beaucoup de légumes et surtout ils permettent d'utiliser les bas morceaux de viande, qui nécessitent une cuisson longue. Cette recette peut aussi permettre d'écouler une un plusieurs bouteilles de vin rouge non finies.

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Le Bourguignon tient son nom des deux produits bourguignons qui le composent : le bœuf et le vin rouge. La Bourgogne est en effet une région réputée pour la qualité de ses élevages de bovins, en particulier le charolais et la qualité de ses vignobles tels que ceux des côtes de Beaune et côtes de Nuits-Saint-Georges.

Ingrédients (pour 4 personnes) :

- 750g de bas morceaux de boeuf (ex : collier)
- une barquette de lardons
- 2 gros oignons
- 2 gousses d'ail
- 30g de beurre
- 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol
- 1 cuillère à soupe de farine
- 3/4 de bouteille de vin rouge

Pour la marinade :

- 2 oignons
- 3 carottes
- raisins secs
- 1 bouquet garni
- 1 verre de vin rouge
- 1 clou de girofle
- poivre et sel

Préparer la marinade : peler les oignons et nettoyer les carottes. Les émincer en rondelles. Mettre le tout avec la viande, le sel, le poivre, le bouquet garni, le clou de girofle, les raisins et le vin dans un récipient. Laisser mariner. Filtrer la marinade et réserver les légumes. Faites bouillir le liquide à feu vif pendant 5 minutes. 

Peler les oignons et les gousses d'ail. Egoutter les morceaux de boeuf. Chauffer le beurre et l'huile dans une cocotte. Y faire dorer les petits oignons et les lardons puis les retirer à l'aide d'un écumoire. A la place, mettre les morceaux de viande et les faire dorer à feu vif. Ajouter les légumes de la marinade et les gousses d'ail. Couvrir et laisser cuire à petit feu 10 minutes. Saupoudrer la farine et remuer vivement, puis mouiller avec la marinade et le vin. Faire réduire de moitié à feu vif, sans couvrir. Ajouter les lardons et les oignons. Couvrir et laisser mijoter 1h30-2h.

Accompagner de pommes de terre vapeur.

Voici la recette idéale pour recycler les chocolats de Pâques qu'on vous a offert, si comme moi vous n'en êtes pas très friands. Evidemment ça marche mieux avec un lapin en chocolat Lindt qu'avec une boîte de rochers ... quoique.

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La légende veut que ce soit le peintre Henri de Toulouse-Lautrec qui ait inventé la recette de la mousse au chocolat, au début du vingtième siècle. Le Premier qu'il lui donna "mayonnaise de chocolat" fut très vite changé au profit du délicieux sobriquet que nous lui connaissons aujourd'hui. A manger goulument !

Ingrédients (pour 6 personnes) :

- 75 g de chocolat
- 75 g de sucre en poudre
- 3 oeufs

Mettre les morceaux de chocolat dans une petite casserole avec deux cuillères à soupe d'eau. Laisser fondre à feu très doux en tournant avec une cuillère en bois. Retirer la casserole lorsque le chocolat forme une pâte lisse. Séparer les blancs des jaunes d'oeuf. Ajouter ces derniers au chocolat fondu. Battre les blancs en neige très ferme puis les mélanger délicatement à la préparation au chocolat. Répartissez la mousse dans des coupes. Servez glacé.

En ce début d'année, période de bonnes résolutions, nous avons décidé de nous inscrire dans une AMAP. Jusque là, nous habitions sur une place ou se tenait chaque dimanche un marché de petits producteurs ... donc nous préférions continuer à faire nos emplettes hebdomadaires de légumes là-bas. Le déménagement était le moment idéal pour passer le pas de l'AMAP.

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L'acronyme signifie "Association pour le maintien d'une agriculture paysanne". Le principe est simple : on adhère à l'association et verse un montant nous permettant d'obtenir chaque semaine un panier composé de légumes divers. C'est donc la certitude de manger des légumes, de variétés diverses, cultivés de manière biologique donc sains et plein de goût ! Sans oublier la possibilité de se rapprocher du monde paysan et parfois d'aller donner un coup de main à la culture des légumes, tout en prenant le grand air. Pour l'agriculteur, c'est l'assurance de revenu stable, ce qui n'est pas une évidence dans cette profession. L'AMAP ça permet aussi de développer son sens de l'imagination car on tombe parfois sur des légumes qu'on aurait jamais imaginé consommer de son plein gré ... le fenouil par exemple ! Ce légume feuilles soit disant plein de vitamines et au goût anisé plus au moins fort. Je n'aime ni son goût ni sa texture filamenteuse. Mais j'ai trouvé la recette idéale pour en venir à bout, et même prendre plaisir à le déguster ! Dans ce velouté, le fenouil est mélangé à d'autres légumes ce qui permet d'atténuer son goût, et il est mixé : donc plus de problème de texture.

Ingrédients :

- 1 gros fenouil
- 3 petites pommes de terre ou 1 grosse
- 2 petits oignons
- 1 cube de bouillon de légumes
- 50g de lentilles corail
- 1 L d'eau
- huile d'olive
- sel et poivre

Faire revenir les oignons dans l'huile d'olive. Ajouter un peu d'eau et faire fondre le cube de bouillon de légumes. Ajouter les lentilles corail. Ajouter les pommes de terre et le fenouil grossièrement découpés. Verser le reste d'eau. Laisser cuire 30 à 40 minutes (vérifier la cuisson des légumes). Arrêter la cuisson, saler et poivrer. Selon votre convenance, mixer voire passer au chinois pour plus de velouté.

Voici une manière originale et ultra simple de cuisiner les courgettes et d'utiliser les piments de l'AMAP. Je suis suis sûre que vous avez un pied de menthe planté quelque part sur votre balcon ou rebord de fenêtre!  Ce plat peut accompagner du poisson ou de la viande ... ou se manger seul.

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Recette extraite du livre "Toqué de cuisine" de Jamie Oliver. Ce jeune cuisinier anglais, rendu célèbre par l'émission "The Naked Chef", a récemment décidé de s'engager contre la malbouffe aux Etats-Unis via une émission TV. "Dans un pays où l’obésité, les maladies cardiaques et le diabète sont des sujets de préoccupations, Jamie tente de faire naître une conscience culinaire à des habitants américains afin que leurs enfants aient une espérance de vie plus longue." Bonne initiative !

Ingrédients : 
- 4 courgettes
- un piment
- moitié d'une gousse d'ail
- poignée de feuilles de menthe
- huile d'olive vierge extra
- jus de citron
- sel et poivre